Ouvrage

LES ODEURS DE LA PAUVRETÉ Par

NGOY MWAMBA Freddy

I.S.B.N:

LES ODEURS DE LA PAUVRETÉ
LES ODEURS DE LA PAUVRETÉ

LES ODEURS DE LA PAUVRETÉ NGOY MWAMBA FreddyLES ODEURSDE LA PAUVRETÉNGOY MWAMBA Freddy[…] Très tôt orphelin de père, brûlé par le désir d'être, propulsé enavant par l'effort pour exister, le principal personnage de l'ouvrage, dans safureur de vivre, va s'essayer à tout : études universitaires, bière, débauche,trac illicite de certains produits miniers, etc. Mais à chaque fois, c'est le crueléchec qui l'attendait au bout du parcours. C'est que le Katanga, sa province, etle Zaïre, son pays, étaient purement et simplement une jungle, ou, pour mieuxdire, des espaces socio-politiques déstructurés, de part en part, véritablescimetières du plaisir et de la joie de vivre, autrement nommés le bonheur. Dansune société courbe, comment pouvait-on tracer une ligne droite ? […] Cettesociété exhalait, en effet, à tout moment et par tous ses pores, des « odeurs »nauséabondes qui avaient pour noms : tribalisme, détournement de denierspublics, débauche, corruption, faveurs accordées selon l'appartenancespirituelle, etc. Ces « odeurs » étaient, c'est le cas de dire, homicides, trèshomicides même. Au milieu d'elles, l'homme ne vivait pas en l'homme, ilcontinuait d'y mourir…Pour résister à cette mort presque certaine, lepersonnage principal du récit opérera des choix, qui l'enfonceront davantage,contrairement à ses attentes. Répugnant à être « conseillé » par sa veuve demère, il déserte le toit paternel, ou plutôt, maternel. Il s'adonne alors à cœur joieà une vie de débauche : consommation de l'alcool et la chasse aux femmesgouvernent alors son quotidien. Il se retrouvera, par la suite, à Likasi, une autreville du Katanga, coopté dans une organisation mafeuse de trac deminerais… C'est là, qu'un jour, en pleine action mafeuse, il sera victime d'unaccident, d'un incident qui bouleversera sa vie. Souffrir pour comprendre ! Eneffet, ce qu'il avait refusé d'apprendre et de comprendre par les mots (de sesproches notamment), il l'apprendra et le comprendra par les maux ! La douleurenseigne, et parfois magistralement ! […] « Préface de Bernard ILUNGA »,Ecrivain

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